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Ellie Davies est née en 1976. Elle vit à Londres et réalise son travail dans les bois et forêts du Royaume-Uni.
En 2008, elle a acquis une maîtrise en photographie au London College of Communication.
En 2014, Ellie Davies a obtenu la première place aux Kontinent Awards dans la catégorie Beaux- Arts, la première place aux Art Gemini Awards 2014, et deux mentions honorables aux Moscow International Photography Awards 2014.
Son travail se trouve dans de nombreuses collections privées au Royaume-Unis, aux États-Unis, en Europe, en Corée du Sud, à Hong Kong, en Russie et aux Emirats Arabes Unis.
Entretien avec Ellie Davis
« Je travaille depuis de nombreuses années dans les forêts du Royaume-Uni où je consacre mon œuvre à explorer les relations complexes entre le paysage et l'individu.
Les forêts britanniques ont été façonnées par l’homme depuis des milliers d’années et se composent de forêts et de bois anciens, de réserves animales et d’aires naturelles protégées exceptionnelles. En tant que telle, la forêt représente la confluence de la nature, de la culture et de l'activité humaine. Les forêts sont des symboles puissants dans le folklore, les contes de fées et les mythes, les lieux d’enchantement et la magie mais représentent aussi le danger et le mystère. Plus récemment, elles ont été associées à des états psychologiques relatifs à l’inconscient.
Mon travail explore les façons dont l'identité est formée par les paysages où nous vivons et grandissons. Mes installations dans la forêt sont temporaire et non invasives, et mon travail place le spectateur entre la réalité et le fantasme, créant des espaces qui encouragent le spectateur à réévaluer leur relation avec le paysage, et sa contribution à leur identité.
J’utilise pour créer mes images toute une variété de stratégies, telles que la construction, la création de centres de lumière, la suspension de fumée dans l’espace, ou en utilisant des matériaux d'artisanat tels que la peinture et les pigments. Les images finales sont le point culminant de ces interventions. La forêt devient un studio, formant une toile de fond, de sorte que chaque pièce s’appuie sur son emplacement, un arbre d'or placé dans un fourré scintille dans l’obscurité, des chemins peints serpentent à travers les sous-bois, et des brins de laine tissés entre les arbres reflètent leurs couleurs dans l’espace.
Ces paysages détournés sont le reflet de ma relation personnelle avec la forêt, une méditation sur des thèmes universels relatifs à la psychologie et remettent en question la notion de paysage comme une construction sociale et culturelle. Surtout, ils attirent le spectateur dans l'espace de la forêt, leur demandant de réfléchir à la façon dont leur propre identité est façonnée par les paysages où ils vivent. »