Née en 1976 en Angleterre, Ellie Davies a fait de son amour des forêts son thème de prédilection. Née dans la région de New Forest, Ellie n’a de cesse de parcourir des bois, de son New Forest natal à Fontainebleau en France. Pas seulement par plaisir mais aussi pour s’inspirer et créer des œuvres aussi poétiques que mystérieuses.
Passionnée par la sculpture durant son adolescence, l’artiste se tourne peu à peu vers la photographie. « Après une année frustrante à l’Art Foundation, j’ai pris un cours de chambre noire et réalisé que je pouvais avoir une vie créative sans avoir à être seule. Ce fut une révélation. » Elle commence sa carrière de photographe avec comme premiers projets des autoportraits. « Je me suis servie de modèle afin de pouvoir être indépendante », explique-t-elle. Au départ, principalement portée sur le portrait ou sur des photos commerciales, Ellie Davies va peu à peu retourner vers son premier amour : la forêt.
Le véritable tournant de sa carrière d’artiste arrive à son retour dans la forêt de New Forest. Fascinée par la puissance de la nature, Ellie retrouve une inspiration puisée de son enfance : les contes de fées.
Au centre de ces contes, mythes ou légendes, la forêt a toujours fasciné l’Homme. Un espace qui semble banal, mais qui reste malgré tout un prétexte aux fantasmes, la féerie ou même aux peurs les plus profondes. Pour Ellie, les forêts ne sont pas neutres car toujours perçues par le filtre du ressenti individuel. Son travail consiste à recréer, en photographie, une ambiance féérique digne des plus grandes œuvres de fantaisie. Une ambiance qui remet en cause la perception humaine grâce au bouleversement d’une nature « statique ». Une vraie perte de repères se dégage de ses œuvres. L’artiste anglaise transforme une « simple » forêt en scènes fascinantes où l’imaginaire reprend le dessus.
Le travail d’Ellie Davies se trouve dans de nombreuses collections privées au Royaume-Unis, aux États-Unis, en Europe, en Corée du Sud, à Hong Kong, en Russie et aux Émirats Arabes Unis.