Laurence Perratzi est une artiste figu­ra­tive fran­çaise qui explore l’ex­pres­sion du corps. Son tra­vail est une réflexion sur le mou­ve­ment, for­te­ment influen­cée par son passé d’ath­lète, où la pres­tance et l’é­qui­libre sont primordiaux.

Les figures défient la gra­vité avec des poses sub­tiles ou par­fois des ins­tan­ta­nés du corps en action.

Progressivement, l’équilibre et la flui­dité de ces corps se muent en une inter­pré­ta­tion qui les intègre dans une his­toire, les met en scène dans une situa­tion qui inter­pelle, fait sou­rire ou par­fois interroge.

C’est ainsi que Laurence uti­lise des cercles, des cadres, des fils de nylon repré­sen­tant la pluie, des nuages afin de mettre en scène ces corps et faire res­sor­tir cette inter­ac­tion qui les relis au monde qui les entoure.

Cette grande liberté de tra­vail se pro­longe à tra­vers l’ex­plo­ra­tion de nou­veaux élé­ments tels la matière et la tex­ture. La tex­ture, évo­lue du lisse vers une tex­ture plus brute, irré­gu­lière, plus expres­sive et vivante selon Laurence.

Cette der­nière joue éga­le­ment sur le dia­logue par­fois sur­pre­nant entre des maté­riaux comme le papier, le tissu, la jes­mo­nite, la mousse poly­ure­thane, maté­riaux inat­ten­dus ou jugés « incom­pa­tibles » avec la noblesse du bronze. Ces asso­cia­tions lui per­mettent d’insuffler sim­pli­cité, liberté, vie et cha­leur au bronze si vibrant et extra­or­di­naire lors de la cou­lée mais qui retrouve une cer­taine rigi­dité lorsqu’il refroi­dit. Laurence aime ainsi créer de nou­veaux équi­libres qui défient la gra­vité, fait par­ler les corps et s’acheminent vers une esthé­tique décom­plexée par le lâcher prise.
Laurence Perratzi est diplô­mée d’une École Supérieure de Commerce en 1993 et d’une Licence de Sciences Eco, et a débuté sa vie pro­fes­sion­nelle dans la Finance. Elle a d’abord tra­vaillé pour la BNP à Hong Kong (en Private Banking) puis pour Gap à San Francisco (en Trésorerie Internationale) et enfin pour Letsbuyit, en France, Espagne et Italie (en tant que Directrice General).

Bien qu’enthousiasmée par son par­cours finan­cier, Laurence a décou­vert sa pas­sion pour la sculp­ture en 2000 et a ainsi débuté sa tra­jec­toire artis­tique. Elle l’a déve­loppé véri­ta­ble­ment lors de son arri­vée à Londres, en 2005, ou elle rési­dera pen­dant une quin­zaine d’années. Aujourd’hui Laurence est de retour à Paris. Son ate­lier est aux Frigos de Paris.

Laurence Perratzi expose dans de nom­breuses foires d’art contem­po­rain et dans de nom­breuses gale­ries à tra­vers le monde.